'CAUSE I MISS YOU... [EILEEN]

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J'étais arrivé depuis quelques jours déja. Comme j`habitais dans le coin avant, je n'étais pas trop perdu et je connaissait déja pas mal de monde. Jusqu'a présent, j'avais retrouvé une ex copine, plusieurs amis et malheureusement, quelques ennemsi de trop. Mais, quelque chose, ou plutôt quelqu'un semblait manqué. J'avais eu beau chercher dans l'école, la personne la plus chère à mon coeur était resté invisible. C'est donc passablement décu que j'entamais cette nouvelle journée sans nouvelle de ma meilleure amie. Erik était partit tôt pour son cours, et comme j'avais un creux dans mon horraire, je m'étais permis de faire la grasse-matinée. J'avais finalement quitté mon lit à 11h30, marchait d'un pas lourd vers la cafétiaire branché dans un coin de notre chambre. Je réussi finalement à ouvrir les yeux après une tasse et demi de caféine expresso ultra serré. Une fois bien éveillé, je pris une douche rapide, enfila un T-shirt gris et un jeans usé avant de partir prendre une marche. Je n'avais pas cours avant 3h00, j'avais tout le temps que je pouvais désirer pour faire un peu d'exercise, travail quotidient que j'avais négligé avec mon arrivé. Tout en marchant autour de l'enceinte de l'académie, je réfléchissait à l'activité qui pourrais me remettre sur le bon chemin. Je n'avais aucune envie d'aller courire, encore moins de sortir mon vélo ou de me rendre à la salle de gym. J'opta finalement pour la piscine. Quel meilleur moyen de se réveillé que de tremper dans l'eau froide?

Décidé, je retourna à la chambre, pris une autre dose de caféine, mon sac de piscine, et me dirigea aussitôt vers les vestiaires. Depuis toujours, nager avait été un extraordinaire moyen de décompresser. Lorsque je nageais, j'était seul avec moi même et j'en ressortais toujours apaisé. C'était un sport exigeant qui me laissait crevé, mais satisfait. Après avoir vêtu mon maillot de bain, Je me dirigea vers le bassin d'eau gelé. En trempant mon orteil dans ce récipiant de glace, je songeais qu'aucune piscine ne semblait connaitre le système de chauffage. C'est en serrant les dents que je plongea jusqu'a la taille. Puis, je pris une grande respiration courageuse et entra complètement dans l'eau.

Les 20 minutes qui suivirent ne furent qu'un brillant allignement de longueur. Puisqu'il faisait beau, personne n'avait eu l'idée de venir s'enfermer et de faire trempette dans l'eau froide. Ainsi, j'avai toute la piscine pour moi tout seul. Je n'ageais sans penser à ne pas foncer dans un petit nageur du dimanche imprudent. Après un nombre incalculable de longueur, je ressortit de la piscine, complètement gelé, mais totalement réveillé. Si les dernière résistance de sommeil n'avaient pas été vaincu par la caféine, ce petit exercise était venue a bout de mes défense. J'étais en pleine forme, mais aussi totalement essouflé. Je me hissa sur le rebord et passa la main dans mes cheveux. Après avoir repris son souffle, je ne leva et me dirigea vers les douches. En ouvrant les portes, je fonca directement dans une silhouette qui se rendait à la piscine. Légerement étourdi par le choc, je ne remarqua pas tout de suite de qui il s'agissait. Je m'appuya contre le cadre de porte en m'exclamant:

- D... désoler, j't'avais pas vu venir... ça va?

Bon, j'avais recu la porte en pleine épaule, a part une légère douleur, je n'avais rien. Mais le choc pouvais avoir été plus grave du coté de l'inconnu. Je leva les yeux vers mon "amortisseur", sincèrement désolé. J'eus aussitôt le souffle coupé.

- To... c'est bien toi?

Eileen s’était levée ce matin de mauvaise humeur. Cela lui arrivait de plus en plus souvent ces temps ci. Elle dormait mal, avait du mal en cours, et s’énervait pour un rien. Eileen avait beau retourner et reretourner le problème dans sa tête, une seule explication lui venait à l’esprit. Elle avait passé trop de temps éloigné de son meilleur ami. Edward lui manquait énormément et cela se faisait ressentir.

Eileen décida de se prendre un bon petit déjeuner, histoire de se requinquer. Elle s’avala à elle toute seule trois croissants tartinés de Nutella, et un grand verre de jus d’orange. Elle avait beau être petite, elle avait un appétit féroce. Cela étonnait d’ailleurs beaucoup de gens de voir qu’un si petit être pouvait engloutir autant à manger.

Eileen partit prendre une douche, et ressortit de la salle de bain assez brusquement. Elle fit tomber un album photo qui s’ouvrit sur deux photos. Eileen se pencha et regarda. Il s’agissait de deux photos d’elle et Edward, l’une prise à la plage et l’autre prise à NewYork lors d’un voyage. Eileen en voyant ses photos sentit une bouffée de nostalgie l’envahir, et les larmes lui montaient aux yeux.

Eileen savait ce qu’il lui restait à faire dans ces cas là. Elle devait se rendre à la piscine et nager jusqu’à épuisement. Au moins, elle avait tout le loisir de pleurer dans l’eau et de crier, personne ne l’entendrait. De plus, aujourd’hui était un jour particulièrement beau et chaud. Personne n’aurait eu idée de s’enfermer à la piscine.

Eileen repartit dans sa chambre, et fourra son nécessaire de piscine dans son sac Lacoste. Elle mit son maillot de bain, encore une fois Lacoste sur elle. Elle prit sa voiture et partit en direction de la piscine. Elle rentra dans la piscine, passa sa carte d’abonnement, et partit rangé ses vêtements dans un casier. Elle poussa la porte pour accéder à la piscine quand quelqu’un lui tomba dessus. Eileen n’eut pas vraiment mal, puisque sa serviette de bain avait tout pris. Le jeune homme commença à s’excuser sauf qu’il s’arrêta tout net. Il venait de relever la tête et revelait qui il était. Le cœur d’Eileen s’arrêta de battre. C’était lui. Edward. Son meilleur ami.

-« O M G Edwaaaaard »

Et Eileen se jeta dans ses bras avec un petit cri hystérique qui convenait à la situation

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Edward cligna des yeux à quelques reprises, tentant vainement de comprendre ce qui se passait quand la demoiselle en question se jeta dans ses bras en criant. Je reconnu instinctivement le parfum particulier de ses cheveux et je resserai mes bras autour de sa taille. Je lui glissa un baiser dans le cou et profita de cet petit instant de bonheur. Ciel qu'elle m'avait manqué. Nos fous rire explosifs, nos regard malicieux, nos sous-entedus, son sens de l'humour si adorable... Je réalisais à quel point son absance avait causé un vide dans mon existance. Si Érik était mon meilleur ami, Eileen représentait un point d'attache, une oreille attentive, et une lumière qui me gardait sur le bon chemin. C'était la seule fille auquel je m'était réellement attaché.

Je me détacha finalement d'elle en riant. Tout en elle m'avait manqué. C'était incroyable de la retrouver ici.

- Eileen, bordel, qu'est-ce que je suis heureux de te voir!

Je passa une main sur sa joue puis éclata de rire en désignant mon maillot

- Excuse moi, je t'ai toute mouillé!

Comment c'était possible d'autant aimer quelqu'un sans en être amoureux? Oh, nous avions pourtant bel et bien essayé. Nous avions sortis ensemble un bon moment, jusqu'a réaliser que ça ne pouvais fonctionner. Et c'est ainsi que nous avions découvert notre amitier. Certes, une complicité gars-fille était rare, mais la notre m'était incroyablement précieuse. Eileen était la fille la plus géniale que je connaisse.

- Alors Princesse? Quoi de neuf? Parle moi de toi! Tu vas bien? L'école, ça va? Tu t'est trouvé un copin? Il ferait mieux d'être bien car je vais lui fouttre mon poing dans la tronche si je l'aime pas! Seigneur! Tu n'a pas changé d'une goutte! T'est toujours aussi belle!

Alors que je l'ensevlisait sous un flot de parole et de question, nous nous étions approché d'un banc afin de discuter paisiblement. Nous avions déja pas mal de chose à rattraper! Bien contre moi, je tachait de ne pas trop la touché, puisque j'était encore trempe à navette. Je passa la main dans mes cheveux mouillé et lui adressa un large sourire

- Bon bon, commencon par le début. Comment tu vas?

Je m'abreuvais de son image, de sa voix, de son odeur, comme si j'avais peur qu'on me la retire aussi rapidement qu'elle était réapparu sur mon chemin.

Edward l’embrassa dans le cou et respira son parfum. Qu’il lui avait manqué. Tout en lui, lui avait manqué. Ils avaient passés de si bon moment ensemble… Ne plus avoir ces moments là, la présence d’Edward, son côté protecteur, leur délire, les séances photos, leur longues conversations, leur voyages… Tout cela avait manqué à Eileen. Et à en voir la tête d’Edward, elle lui avait manqué aussi. EN même temps, elle avait du mal à en douter. Elle avait été la seule fille à qui Edward s’était réellement attaché. Elle ne l’avait jamais vu aussi proche d’une autre fille qu’elle, et à vrai dire, il n’y avait pas intérêt. Eileen ne l’accepterait pas.

Pourtant, entre eux, tout n’avait pas été très très rose. Ils étaient d’abord sorti ensemble. Mais au bout de quelques mois, ils s’étaient rendus compte qu’ils n’étaient pas fait pour être ensemble. Ils avaient arrêté de se voir pendant une semaine, mais la présence de l’un manquait trop à l’autre. Ils se rendirent compte alors qu’ils ne pouvaient vivre l’un sans l’autre, et qu’ils seraient amis. Ils finirent meilleurs amis. Eileen ne pouvait définitivement pas voir sa vie sans lui. Les quelques semaines qu’elle avait passé sans le voir avait été une torture pour elle.

Edward remarqua ensuite qu’il avait mouillé Eileen. Mais celle-ci s’en fichait. Le bonheur de revoir son meilleur ami, son frère, sa moitié, était bien plus important.

-« Je m’en fiche ! Je préfère être mouillé et te faire un calin, plutôt que d’être à un mètre de toi et sèche. »

Dit Eileen avec un grand sourire.

Ils se dirigèrent vers un banc et alors, Edward lui lança une tonne de question sur ce qu’elle avait fait, sur ses fréquentations, et bien sur savoir si elle avait un copain. Edward avait toujours été assez ‘’stricte’’ à ce sujet. Ils devaient bien approuver le garçon avec qui Eileen sortait, sinon il lui mettait son poigt dans la figure. Et en général, il lui mettait quand même s’il se comportait mal avec Eileen. Et comme bien souvent, Eileen tenait compte de l’avis de d’Edward.

Il sourit et demanda simplement, comment elle allait.

-« Oh tu sais, je vais bien moi. Tu m’as juste énormément manqué. Sans toi, ma vie n’est plus pareille. Et toi comment vas-tu ? »