Les hostilités commencent - Alexys Devonson

Une autre matinée comme les autres, exepté qu'aujourd'hui Eli avait un cours d'histoire. Notre jeune chanteuse avait toujours était bonne en histoire, car elle arrivait à se rappeler une tonne de détails très facilement, aussi inutiles soient-ils. Par contre, la chaleur extérieur et le soleil plombant lui avait enlevé tout envie d'aller en cours. Elle aurait aimé passer sa journée à la plage et écrire, mais bon, elle n'allait tout de même pas commencer à sècher ses cours, cela ne faisait qu'un mois environs qu'elle était à l'université et elle se tenait loin des mauvaises habitudes. Elle mit donc ses lunettes de soleil, prit tout ses livres et parti vers le local 345. Son entré fut annoncé par le son de la cloche, le professeur trop absorbé par ses papiers ne le remarqua même pas, mais le reste des élèves déjà assis la dévisageaient. Elle retira ses lunettes et alla s'asseoir au dernier bureau libre.

L'enseignant sorti enfin de sa rêverie et se mit à donner son cours habituelle. Elisabeth écoutait distraitement, mais elle écoutait quand même, c'était un bon point. Elle n'arrivait seulement pas à lacher le ciel bleu des yeux. Il n'y avait qu'un autre bureau qui la séparait de la fenête. Elle baissa le regards et remarqua que le jeune homme qui y prenait place la regardait, peut-être même depuis un moment. Son visage trop fier lui déplu émmidiatement. Elle retourna son regars vers le professeur qui parlait de elle ne sait trop pas quoi dans un pays dont elle avait déjà entendu parler. M.Barns fit alors savoir à toute la classe que le reste du cours se déroulerait en équipe de deux. Un sourire apparut alors aux lèvres d'Eli, mais il reparti aussitôt qu'elle apprit qu'elle allait devoir faire équipe avec le jeune homme qui avait la place qu'elle désirait...

Il amena sa chaise près de son bureau, car Eli, elle n'avait pas encore bougé. D'accord maintenant, elle avait vraiment, vraiment envie d'aller dehors..Elle ne le connaissait pas, mais Eli ne se sentait pas vraiment d'humeur à rencontrer de nouveaux visage en cette matiné. Tout se qu'elle voulait s'était entendre de nouveau le son de cette fichue cloche. Sans même le regarder, elle fit un effort et lui adressa la parole. Non qu'elle ne l'aimait, elle ne lui avait jamais parlé, c'était seulement qu'elle ne voulait pas parler à personne.

Bonn.. alors est-ce que tu as une idée sur le sujet?

Elle allait vraiment faire des efforts. Elle lui avait demandé cela gentilment et elle lui avait même adressé un sourire. Si elle devait passer la matiné enfermé, qu'elle le fasse au moins avec le sourire...

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Comme tous les matins, Alexys s'était levé deux bonnes heures avant le début de ses cours, il était un lève tôt et ne s'en cachait pas, il n'était pas forcement un lèche-bottes et ne tenait pas particulièrement à se mettre les professeurs dans la poche, mais son père avait toujours tenu à ce que son fils soit ponctuel et malheureusement cette habitude lui était restée. Il se leva silencieusement, évitant de faire le moindre petit bruit qui pourrait troubler le doux sommeil de son compagnon de chambrée. Après s'être habillé, coiffé, il récupéra rapidement son sac, sa veste et quitta la chambre sur la pointe des pieds; il s'installa un moment à la cafétéria de l'académie, histoire de voir du monde et de boire son café habituel. Après avoir longuement papoté avec la serveuse, il se dit qu'il était temps d'aller faire un tour en classe, le cours ne commençait que dans vingt minutes mais il était hors de question qu'un petit malin lui pique sa place près de la fenêtre; il se leva donc nonchalament de son siège, balança son gobelet de café vide et quitta la salle non sans avoir lançé un regard aguicheur à la serveuse, il aurait d'ailleurs parié qu'elle avait rougit pendant quelques secondes.

Comme il s'en doutait, la pièce était vide quand il arriva, il eu donc tout le loisir de prendre place à côté de la fenêtre, il ne prit pas la peine de sortir ses affaires et se plongea dans l'observation du paysage; la barbe d'aller en cours alors qu'il faisait super beau, mais il avait aussi apprit que les élèves respectables ne sèchent pas les cours. La sonnerie retentit et tous ses "camarades" de classe firent leur entrée les uns après les autres, puis le professeur referma la porte derrière eux et se mit à blablater à propos d'un pays quelconque, mais il fut soudain interromput par l'arrivée d'une jeune fille, visiblement en retard, qu'il ne sembla pourtant pas voir passer derrière lui en catimini. Alexys la détailla de haut en bas, puis de bas en haut, et la suivit du regard, celle-ci s'installa au bureau à côté de lui, elle aussi semblait ravie d'aller en cours ce matin.

Puis elle tourna soudain la tête vers lui, ou enfin plutôt vers la fenêtre derrière lui, il eu alors tout le loisir de l'observer en silence, elle baissa enfin les yeux vers lui, Alexys ne broncha pas et continua de la fixer, toujours avec cet air infaillible et trop fier, diront certains. Bizarrement il eu l'impression qu'elle non plus ne l'appréciait pas, mais au lieu de le décevoir sa réaction lui plaisait plus encore; elle détourna la tête comme s'il n'était rien d'important et replongea son attention sur les paroles du professeur, Mais malheureusement pour elle, le reste du cours allait devoir se faire par équipe de deux et la jolie demoiselle n'avait pas d'autre choix que de se mettre avec lui; son visage était fermé et il n'arrivait pas à cerner ses pensées, le jeu n'allait en être que plus drôle, Comme elle n'avait pas bougé d'un pouce, il prit ses affaires, sa chaise et s'installa en face d'elle, la pauvre elle allait devoir rester avec lui pendant deux longues heures, quel calvaire. Il souria intérieurement à cette seule idée,

Elle lui adressa la parole la première, et avec un sourire en prime, il savait qu'il n'était pas très sincère mais il s'en accomoderait; pas de présentation ni rien, elle engageait directement la conversation sur le travail qu'ils devaient faire ensemble, mais il n'y pretta guère attention, il était poli et il tenait à se présenter.

Elizabeth c'est ça? Alexys, dit-il avec son plus beau sourire.

Mais bizarrement elle le regardait à peine, ceci le fit sourire plus encore, il aimait particulièrement qu'on l'ignore, il adorait les défis,

Je sais très bien ce que tu penses de moi, je ne suis qu'un gosse de riche fier et superficiel, mais pire encore, j'obtiens toujours ce que je veux. Tu ne m'ignoreras pas longtemps, murmura t-il. Si j'ai une idée sur le sujet, ma mère est prof d'histoire et au lieu de me raconter des histoires quand j'étais petit elle me parlait de la seconde guerre mondiale, alors on peut dire que j'ai une idée sur le sujet.

Alors qu'Eli ne lui avait rien demandé à propos de lui, le jeune homme se présenta au lieu de tout simplement répondre à sa question. Elisabeth ne savait pas trop pourquoi, mais elle n'aimait vraiment pas se que le jeune homme dégageait. Il avait l'air trop sur de lui et il avait une expression sur le visage que l'arrogance même n'aurait pu battre. Elle ne répondit pas à sa question sous entendu, car celui-ci semblait déjà connaitre son prénom. Elle se concentra donc sur ses feuilles. Plus vite ils auraient fini le travaille, plus vite elle allait pouvoir s'éloingé de lui et de se fichu cours d'histoire. Par contre, notre brunette avait vu juste, car se cher Alexys était très arrogant, mais il était intelligent, car il avait tout de suite cerné se qu'Eli penssait de lui. S'il n'avait pas ajouté la phrase comme quoi il obtenait toujours tout se qu'il voulait et blablabla.. Elle aurait pu plus l'apprécier, dison, plus le tolérer s'il n'avait pas ajouté cette dernière phrase.

Juste parce qu'il lui avait murmuré qu'elle ne lignorait pas longtemps, elle décida de ne pas répondre et se concentra encore plus sur ses feuilles comme si elle n'avait pas entendu tout se qu'il venait de dire. Il fini finalement par répondre à sa question. Au lieu de seulement dire oui, il du rajouté que sa mère était professeure d'histoire et que tout les soirs elle lui racontait, étant jeune, des histoires sur la deuxième guerre mondiale. Se qui en faite voulait seulement dire qu'il connaissait le sujet, mais qu'il voulait se vanter qu'il en connaissait beaucoup. Sans pour autant relever les yeux de sur son manuel, elle lui adressa enfin la parole.

Un simple oui aurait suffit.

Elle avait finalement eu le temps de lire tout se qu'ils devaient faire. Elle réfléchi un instant, cherchant une facon de ne pas passer la période avec cet abruti. Ils pourraient surment se diviser la tâche en deux, ainsi elle n'aurait pas besoin de le tolérer, mais si le professeur passait, lui qui tenait beaucoup au travail d'équipe, ils allaient perdre des points. Alors, elle oublia cette hypothèse.

D'accord, alors monsieur ma mère est prof d'histoire, tu lis le deuxième chapitre et je lis le premier et ensuite on répond aux questions.

Puis, sans le regarder, elle commenca sa lecture, mais elle se sentait observé, elle releva alors les yeux et vis qu'il ne lisait pas. Elle replongea son nez dans son livre.

Arrête de me regarder lire et lis.

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Cette fille semblait avoir beaucoup de caractère, cela il en était certain et au fond ça lui plaisait assez. Certes il aurait pu détester la vision qu'elle avait de lui, lui prouver qu'elle avait tord et lui montrer qu'il pouvait être adorable, mais il n'en avait pas envie, cela n'aurait pas été drôle et il aimait quand les choses devenaient compliquées et piquantes,les choses faciles n'étaient absolument pas pour lui. Quitte à se mettre les gens à dos à la première rencontre; c'était simple, soit on l'aimait soit on le détestait, il n'y avait pas de juste milieux. Et cette fille là l'avait visiblement compris, et à son avis elle s'était plutôt rangée du côté de ceux qui préféraient le détester, libre à elle, mais elle devait savoir qu'il n'abandonnait pas facilement, il adorait les défis et cette fille venait de lui en donner un de taille.

Il était persuadé qu'elle l'ignorait juste pour le faire enrager, justement parce qu'il venait de lui dire qu'elle ne lui résiterait pas longtemps. Le visage plongé dans les bouquins, l'air faussement passionée par ce qu'elle lisait, elle ne lui prettait aucunement attention; il se pencha alors vers elle.

Tu peux jouer à ça tant que tu veux, ça ne me fait rien du tout, je suis totalement insensible à l'ignorance. Elle était visiblement bornée et cela lui plaisait assez. J'ai toujours aimé les filles avec du caractère, dit-il avec un étrange sourire, comme s'il voulait voir jusqu'où elle pouvait aller.

Mais elle semblait imperturbable, ou alors elle jouait les grandes impassibles juste pour lui, relevant enfin le visage de ses livres elle lui répondit qu'un simple oui aurait suffit, c'était relativement vrai mais il fallait bien que quelqu'un fasse la conversation.

On est censé passer deux heures et demies ensemble, et je n'aime pas vraiment le silence. Tu préfère que je te parle de la météo ? dit-il sur un ton moqueur.

Et d'ailleurs il avait bien l'impression que cette vérité lui était très déplaisante, il la voyait réfléchir comme si elle cherchait un moyen de mettre fin à se calvaire le plus vite possible, cette hypothèse le fit sourire et il se demanda comment elle comptait si prendre. Finallement elle lui dit qu'elle se chargeait du premier chapitre et donc lui du second; en effet elle avait l'air très préssée de quitter cette salle et de partir loin de lui.

D'accord madame la chef, autoritaire en plus, dit-il avec un grand sourire.

Comme si son injonction avait été assez claire et impossible à réfutée, elle se plongea dans sa partie et l'ignora de plus belle, lui continua à la dévisager comme si de rien n'était, ce qui sembla visiblement la chiffoner, ce qui l'amusa de plus belle.

J'ai l'impression que mes yeux te dérange. dit-il, narquois.

En plus d'être complètement détestable, il était le plus minable des charmeurs sur terre. Toutes ses répliques avaient l'air d'être prit dans des émissions télévisés pour personnes âgés. J'ai toujours aimé les filles avec du caractère, qu'est-ce que cela voulait dire. Qu'il essayait subtilement de lui faire comprendre qu'il aimait lorsque c'était la fille qui menait la danse. Peut importe, cela n'intéressait pas le moins du monde notre chanteuse, tout se qu'elle voulait s'était qu'il fasse sa par du travaille sans lui causé de problèmes. Le pire serait qu'il ait menti et qu'il ne connaisse rien sur la seconde guerre mondiale. Elle aurait du alors le tolérer durant deux heures pour quoi, pour une mauvaise note. Non, merci. c'était peut-être pour cela qu'il ne lisait pas, car il ne voulait pas répondre aux questions. Parce que justement il ne serait pas capable de le faire et cela lui taquinerait son orgueille mâle.

J'ai l'impression que mes yeux te dérange, c'était la meilleure. Voir qu'une inconnue ne le lâcherait pas du regard au lieu de travailler que cela ne lui causerait pas de problème. En faite, c'était se qu'elle allait voir à l'instant.

En faite, si je pouvais, je les ferais disparaître tes yeux. elle rajouta en chuchotant. en faite, je te ferais disparaître au complet..

Puis, elle releva son regard et le planta directement dans le sien. Elle ne le lâche plus des yeux, attendant de voir qui serait le premier à flancher. c'était la première fois qu'elle le regardait vraiment. Il n'était pas laid, mais sa personnalité le rendait presque. De toute facon, Elisabeth avait terminé sa lecture et s'il était aussi intelligent qu'il le prétendait il n'aurait pas besoin de lire pour répondre aux simples questions.

J'ai terminé de lire moi. elle ne le lâchait toujours pas des yeux.On répond aux questions. Le mettre au défi d'avoir l'air intelligent n'allait pas empirer la situation.

Tout se qu'elle voulait s'était trouver une facon de l'humilier, soit lorsqu'il allait regarder ailleur ou soit lorsqu'il n'arriverait pas à répondre à une question. Ensuite, il allait surment la laisser tranquille. Du moins, elle l'espérait.