✗ What's your story, morning glory?

GÉNÉRIQUE D’OUVERTURE – une production Vita et Rufus Blackburn.
Vous voyez le bel appartement dans le quartier aux terrains verts et aux maisons couleur pastel ? Et bien je n’ai pas grandis dans un endroit de ce genre. Mes parents sortaient tout juste du Lycée et ils habitaient dans un demi-sous-sol qu’ils louaient à une vieille dame. Lorsque j’ai eu quatre ans, mes parents se sont fait foutre à la porte par la vieille dame en question. Ils avaient toujours des amis qui trainaient à l’appartement. Le genre de gens louches qui vomissaient sur le linoléum et qui faisaient constamment jouer la musique trop fort, oubliant qu’il était quatre heures du matin. Je ne les blâme pas. C’était la belle vie. Vendre de la drogue pour élever leur gosse. Ce qui l’était mois, c’est ceux qui ne pouvaient pas payer et qui refusaient de partir sans la came. Ce n’était pas une vie de rêve ou une enfance comme dans les films, mais c’était toujours mieux que d’avoir été la fille de deux vieux riches qui m’auraient complètement oubliée. Il y avait toujours quelqu’un à la maison, c’était le bon vieux temps.

LA CONCEPTION D’UN SCÉNARIO – l’écriture d’une adolescence.
Après ce jour là, j’ai commencé à grandir. Avec mes parents, on a passé beaucoup de temps dans la rue. À aller à la piscine publique pour se laver, manger de la nourriture en conserve, se servant d’un ouvre-boîte et d’une cuillère. Avoir sur le dos tous les vêtements qu’on possède. Porter trois paires de bas pour ne pas avoir à les trainer partout. Avoir toujours ma brosse à dents dans la poche de ma chemise pour filer aux toilettes du resto après avoir commandé le plat le moins cher, pour faire ma toilette du matin. Les journées étaient toujours différentes, à marcher, mendier. L’hiver, lorsque la température devenait trop froide pour dormir dehors, nous allions voir un film au cinéma et nous cachions sous les bancs après la projection pour y passer la nuit. Je restais éveillée toute la nuit, me glissant vers la salle de projection pour repartir les bobines. J’étais passionnée par les images, les sons, la façon dont les caméras avaient capté l’impossible. C’était le début de ma vie. Alors qu’on marchait dans les rues, j’imaginais des scénarios, des situations, quels seraient les décors, les costumes. Comment je pourrais capturer les émotions sur pellicule. Après quelques temps à vivre comme ça, ma mère s’est faite chopper par la police, à essayer de vendre de la drogue à un mineur. Elle est allée en désintox, et moi en centre d’accueil. Papa a disparu je ne sais où. J’étais déjà une fille des rues, alors ça ne pouvais pas aller vraiment plus mal. Je ne peux pas dire que j’étais particulièrement heureuse là bas, mais avec le temps, je me suis trouvé une famille. D’autres enfants qu’on avait abandonnés ou parfois arrachés à leurs parents. J’avais envie de leur faire une place dans ce monde. Ils ont été mes premiers cobayes. À douze ans, j’avais écris et réalisé mon premier film. C’était un drame autobiographique. La fille se suicidait à la fin. C’était fait pour choquer, mais peu de gens savent que la mort signifie aussi la renaissance. C’était plutôt noir pour mon âge. Je garde les négatifs dans un endroit précieux, lorsque j’aurai fait ma première apparition à Sundance, je sortirai ce film là et personne ne croira qu’il a été réalisé par une gosse pouvant faire tenir toute sa vie dans un sac à dos. J’ai ce qu’il faut, je le sais. Depuis, je traine toujours un cahier avec moi et chaque fois qu’une idée, bonne ou mauvaise, nait dans ma tête, je l’inscrit. J’ai plusieurs films à mon répertoire. Tous filmés avec comme équipe de bons amis à moi. Un budget minable constituant toutes mes économies faites à travailler dans un club vidéo. Je sais m’amuser, mais même dans mes périodes sombres, je cogite, j’ai toujours un prochain projet en tête, quelque chose pour me pousser à continuer. Lorsque j’ai eu seize ans, j’ai retrouvé mon père, pour lui faire signer mes papiers d’émancipation. Il était dans un centre en phase terminale, mourant du sida. Je ne peux pas dire que ça m’aie touché. Je n’ai jamais vu mes parents comme des gens tout puissants. Ils n’étaient qu’humains à mes yeux. Et c’est à ce moment, que j’ai réalisé que j’étais une adulte depuis longtemps, le jour où j’ai été officiellement libre.

LE FILM DE MA VIE – le casting d'un univers parallèle.
underco.

✗ 'Cause you got personnality.

PARTIE UN.
Je suis probablement quelqu'un qui n'a rien à perdre. c'est une des raisons pour lesquelles je me fous un peu de ce qu'ils pensent. Je suis certainement anormale. J'ai des sentiments, mais je n'aime pas les montrer. J'ai beaucoup de mal à m'attacher aux gens. J'aime m'enfermer dans ma coquille lorsque je suis dans un projet. Rien d'autre ne compte. J'en deviens obsédée. Maniaque. J'y travaille jour et nuit, et je pousse tout le monde à donner leur meilleurs. Certains acteurs avec qui j'ai travaillés ont dit que j'étais tyranique, ce n'étaient que des amateurs. S'il savaient le niveau d'implication que demande ce genre de projet, ils ne seraient pas aussi prompts à me juger. Ma vie c'est le cinéma. C'est aussi simple que ça.



PARTIE DEUX.
* Tu dors avec des peluches ? Non
* Tu lis le journal ? Non
* Tu as des secrets ? Oui et Non, je ne raconte pas ma vie, mais je ne mens pas si on me pose des questions.
* Tu as des animaux ? Non
* Tu as un tatouage ? Oui, THE ONLY EXCEPTION, au poignet
* Tu as un piercing ? Non
* Tu aimes ton écriture ? Oui
* Tu as déjà volé quelque chose ? Très souvent
* Tu chantes sous la douche ? Non
* Tu crois qu'il y'a une vie après la mort ? Peut-être.
* Tu crois à l'astrologie ? Non.
* Tu crois aux miracles ? Non.
* Tu te ronges les ongles ? Non.
* Tu sais toucher ton nez avec la langue ? Non.
* Tu aimes tes parents ? Oui.
* Tu as déjà fumé ? Oui.
* Tu as déjà été bourré ? Oui.

✗ I really wanna know you.

* Prénom ou pseudo : za
* Âge : 20Y.O.
* Célébrité : Willa Holland
* Où avez-vous trouvez le forum? : Partenaires
* Présence sur le forum : 6/7